Arrivée de Rikuau lycée.

Otayama pénétra dans le hall d'entrée, étrangement bondé d'élèves en ce jour pourtant si ensoleillé. Elle se demandait ce qu'il se passait et s'aperçut que les fiche avaient été agrafées au panneau, indiquant les salle de classes et les chambres. Malgré toute cette foule, la jeune femme vit une jeune fille, apparemment nouvelle. Elle semblait mal à l'aise, elle le vit par sa cravat qu'elle desserrait, alors que des gouttes de sueur perlaient à son front. Otayama se fraya, tant bien que mal, un chemin dans la foule des élèves qui se massait autour des affiches, et se dirigea vers la jeune fille. Elle posa avec douceur sa main sur son épaule, pour ne pas la brusquer, et la regarder, inquiète.

- Est-ce que ça va aller? Vous ne voulez pas sortir prendre un peu l'air?

Elle lui sourit doucement, pour la rassurer.

Riku tourna calmement la tête vers la personne qui lui parlait et fut surprise d'appercevoir une fille aussi jolie.Elle se sentie tout de suite en confiance et sourit maladroitement.

-Oh ne vous inquiétez pas ça va trés bien...

Elle agita sa main devant son visage en riant.

- C'est juste le stress de la rentrée.

Otayama l'attrapa par le poignet et l'attira fermement mais sans brutalité dehors. La jeune fille souriait, mais elle demeurait tout autant pâle. Elles quittèrent donc le hall d'entrée pour se retrouver au-dehors et Otayama mena la jeune fille à l'ombre d'un grand chêne.

- Voilà qui est beaucoup mieux... Nous regarderons les fiches plus tard, de toute manière, les cours ne commencent que demain!

Elle lui fit un clin d'oeil et lui sourit.

- Je préfère te savoir à l'ombre et sans toute cette foule que de te voir étalée par-terre et inconsciente. Tu as soif?

Elle sortit de son sac une bouteille d'eau qu'elle montra à la jeune fille.

Riku saisit doucement la bouteille et commença a boire.Quand elle eut terminer elle essuya le goulot avec sa manche et reboucha.

-Merci c'est gentil de te faire du soucis pour moi.

Elle lui fit un sourire et l'interrogea en s'étirant.

- Je m'appelle Murakami, Riku Murakami.

Otayama récupéra la bouteille et la rangea dans son sac. Elle sourit chaleureusement lorsque la jeune fille la remercia. Pour elle, c'était normal de venir e aide à quelqu'un qui se sentait mal...

- Je me présente, je suis Otayama Kiriya...

Elle lui fit un clin d'oeil et posa son sac à terre puis s'installa contre l'arbre. Elle tapota la place à côté d'elle pour inciter la jeune fille à venir s'asseoir à ses côtés.

-Enchantée.

Riku émit un léger sourire poli avant de s'assoir a cotés d'Otayama.Elle croisa ses jambes etendues devant elle en enlevant son sac de son épaule.

-Bon et bien j'avais peur d'être toute seule...Mais c'est arranger maintenant !

Elle fit un petit rire avant de se reprendre et se s'appuyer elle aussi sur le tronc.

Otayama sourit lorsque la jeune fille lui avoua qu'elle avait eu peur de se retrouver toute seule. Elle hocha la tête et l'entendit rire avant de se reprendre et de s'appuyer contre le tronc d'arbre. Elle la regarda.

- Dis-moi, que compte-tu faire, plus tard, lorsque tu quitteras ce lycée?

Elle aimait en apprendre plus sur les gens, et elle était très curieuse. Souvent, beaucoup de personnes lui en faisaient la remarque, mais elle ne s'en fichait pas mal. Elle était comme elle était et si ça ne plaisiat à personne elle s'en fichait. Ce n'était pas pour autant qu'elle changerait son caractère.

Riku tourna la tête vers sa voisine et fit un sourire gêné.

-Sans doute une carrière dans l'enseignement.

Elle mit ses mains sur ses cuisses en soupirant.

-On m'a souvent dit que j'avais la tête de l'emploi. Et toi que compte-tu faire ?

Le regard de Otayama se perdit dans le vague. Elle sembla réfléchir. Puis, finalement, elle haussa les épaules. Elle rit doucement et mit une mèche de cheveux derrière l'oreille, pour ne pas être dérangée.

- En vérité, je l'ignore...

Elle baissa la tête et fouilla dans son sac pour en extirper une pomme qu'elle tourna plusieurs fois dans sa main.

- Je crois que je préfère le métier de journaliste...

Elle regarda la jeune fille, le regard bienveillant.